Sauna infrarouge, le blog

Des informations pratiques et techniques sur le sauna infrarouge

Le sauna infrarouge est économique


Longtemps réservé aux spas, hôtels haut de gamme ou centres de remise en forme, le sauna s’invite désormais à la maison — et en particulier le sauna infrarouge, qui séduit de plus en plus de particuliers. Moins énergivore, plus accessible et simple à installer, il combine bien-être et économies. Focus sur les avantages économiques d’un équipement aussi zen que malin.


Le sauna infrarouge, c’est quoi au juste ?


Contrairement au sauna traditionnel (dit "finlandais") qui chauffe l’air ambiant à très haute température, le sauna infrarouge fonctionne grâce à des panneaux émettant des rayons infrarouges qui réchauffent directement le corps, sans surchauffer l’air. Résultat : une chaleur plus douce (entre 40°C et 60°C), mieux tolérée, mais tout aussi bénéfique pour la détente musculaire, la circulation sanguine ou l’élimination des toxines.

Mais l’un de ses atouts les plus notables, c’est son efficacité énergétique.


Une consommation électrique maîtrisée


Un sauna infrarouge consomme en moyenne entre 1 et 2 kWh pour une séance d’environ 30 à 45 minutes, contre 6 à 8 kWh pour un sauna traditionnel de même durée. En clair, pour quelques centimes d’euros par session (entre 0,20 € et 0,50 € selon le prix du kWh), vous pouvez bénéficier d’un vrai moment de relaxation.

À l’échelle d’un mois, même en utilisation régulière (2 à 3 fois par semaine), l’impact sur la facture d’électricité reste très limité, tout en procurant des effets comparables à une séance en institut, qui peut coûter entre 20 et 50 euros par passage.


Un investissement vite rentabilisé


Les modèles de sauna infrarouge pour un ou deux utilisateurs sont aujourd’hui disponibles à partir de 3000 à 8000 euros pour des équipements de qualité. Comparé au coût cumulé de séances en spa ou en centre de bien-être sur une année, le calcul est vite fait : l’investissement peut être amorti en moins d’un an pour une utilisation régulière.

Autre avantage : les frais d’entretien sont minimes. Contrairement aux saunas à vapeur, il n’y a pas de bac à eau à nettoyer, ni de pierre à changer. Un simple nettoyage régulier suffit.


Facilité d’installation et économies indirectes


Le sauna infrarouge ne demande aucun raccordement spécifique : une prise électrique classique suffit. Il peut être installé dans une salle de bain, un coin de chambre ou même un garage aménagé. Son design compact permet de l’intégrer facilement dans des espaces réduits, sans travaux coûteux.

Enfin, les économies indirectes sont également à prendre en compte : amélioration du sommeil, réduction du stress, renforcement du système immunitaire… autant de bénéfices qui peuvent réduire le recours à des médicaments, des séances de kiné ou des consultations liées au stress ou à la fatigue chronique.


Moins cher à l’achat, plus économe à l’usage, simple à entretenir et bon pour la santé, le sauna infrarouge est une option particulièrement intéressante pour ceux qui veulent allier bien-être et budget maîtrisé.

Il incarne parfaitement cette nouvelle génération de solutions bien-être à domicile : durables, accessibles et économiquement intelligentes.


Sauna infrarouge et extérieur : incompatibles


Le sauna infrarouge séduit de plus en plus d’adeptes en quête de bien-être à domicile. Facile à utiliser, rapide à chauffer, il consomme moins d’énergie qu’un sauna traditionnel. Si son installation en intérieur est relativement simple, le poser en extérieur soulève plusieurs problématiques qu’il convient de bien anticiper. Voici un tour d’horizon des principaux défis rencontrés lors de l’installation d’un sauna infrarouge en extérieur.


1. Sensibilité aux intempéries


Contrairement aux saunas traditionnels souvent conçus en bois massif pour un usage extérieur, les cabines infrarouges sont en majorité destinées à un usage intérieur. Leur structure, souvent en bois moins dense ou même en panneaux composites, n’est pas conçue pour résister aux variations climatiques : pluie, neige, vent, gel ou rayons UV peuvent rapidement détériorer les matériaux.

Problème : Sans protection adaptée, le sauna risque de se fissurer, de moisir ou de perdre en efficacité thermique.

Solution : Construire un abri (type pergola fermée, cabanon ou véranda), ou investir dans un modèle spécialement conçu pour l’extérieur, bien plus onéreux.


2. Limitation de la montée en température par temps froid


C’est l’un des inconvénients majeurs des saunas infrarouges en extérieur. Contrairement à un sauna traditionnel chauffé par un poêle, les panneaux infrarouges réchauffent le corps directement sans chauffer l’air ambiant de manière significative. En hiver ou lorsque la température extérieure est basse, la chaleur produite s’échappe trop vite, rendant difficile, voire impossible, d’atteindre une température corporelle confortable.

Problème : La sensation de chaleur est fortement diminuée, le sauna devient inefficace voire inutilisable en dessous de 10 °C extérieurs.

Solution : Installer la cabine dans un espace isolé du froid (véranda chauffée, dépendance tempérée), ou l’utiliser uniquement durant les saisons plus douces.


3. Problèmes d'isolation thermique


Même si l’abri est présent, l’isolation thermique d’un sauna infrarouge standard reste limitée. Une cabine mal isolée ne retiendra pas la chaleur produite, surtout si les parois sont minces et que les joints ne sont pas parfaitement étanches.

Problème : Moins d’efficacité, surconsommation électrique, risques de pannes si le système est sursollicité.

Solution : Renforcer l’isolation de la cabine avec des panneaux spécifiques, vérifier la qualité des joints, et opter pour un modèle premium si l’usage extérieur est envisagé.


4. Raccordement électrique sécurisé


Un sauna infrarouge nécessite une alimentation électrique fiable et sécurisée, généralement sur un circuit dédié. En extérieur, cela suppose des travaux spécifiques : gaine étanche, disjoncteur différentiel adapté, respect des normes électriques en milieu humide.

Problème : Risque d’électrocution, de court-circuit ou d’incendie si l’installation est mal pensée.

Solution : Faire appel à un électricien qualifié pour créer une installation conforme à la norme NF C 15-100, avec protections différentielles et prises étanches IP65 ou supérieures.


5. Sécurité et durabilité des équipements électroniques


Les saunas infrarouges fonctionnent grâce à des panneaux rayonnants, un panneau de contrôle électronique et parfois un système audio. Ces éléments sont particulièrement sensibles à l’humidité et aux changements de température.

Problème : Risques de dysfonctionnement, corrosion des circuits, pannes répétées.

Solution : Protéger les équipements dans des boîtiers étanches, ou opter pour un sauna certifié pour une utilisation extérieure, avec composants renforcés.



6. Entretien et hygiène plus complexes


À l’extérieur, la poussière, les insectes, les feuilles mortes ou l’humidité ambiante peuvent s’introduire dans la cabine. L’intérieur du sauna devient alors plus difficile à entretenir et à garder propre.

Problème : Risques de développement de moisissures, dégradation prématurée du bois, baisse du confort.

Solution : Fermer le sauna hermétiquement hors utilisation, installer un petit système de ventilation, et nettoyer régulièrement les surfaces.


Installer un sauna infrarouge à l’extérieur n’est pas impossible, mais cela implique des précautions techniques et des dépenses supplémentaires. Il est indispensable d’anticiper les problèmes liés aux intempéries, à l’isolation, à la sécurité électrique et à la durabilité des équipements. L’un des principaux freins reste toutefois la difficulté des saunas infrarouges à produire une chaleur confortable en extérieur par temps froid, limitant considérablement leur efficacité saisonnière. Pour les utilisateurs souhaitant profiter des bienfaits du sauna toute l’année en extérieur, il est conseillé d’opter pour un modèle conçu spécifiquement pour cet usage, ou d’envisager une installation semi-intérieure protégée.




Sauna infrarouge et normes


Le sauna infrarouge séduit de plus en plus par ses bienfaits thérapeutiques, sa consommation énergétique réduite et sa facilité d’installation. Toutefois, pour garantir la sécurité des utilisateurs et la qualité des équipements, il doit répondre à un ensemble de normes strictes. Que vous soyez particulier ou professionnel, il est essentiel de connaître ces exigences avant d'acheter ou d'installer un sauna infrarouge.


1. Normes électriques et sécurité des équipements


Le sauna infrarouge, fonctionnant sur une alimentation électrique, doit impérativement respecter plusieurs normes en matière d’électricité et de sécurité.


⚡ Norme NF C 15-100 (France)

C’est la norme de référence pour les installations électriques en France. Elle s’applique également aux saunas infrarouges installés en intérieur :

  • Installation sur un circuit dédié protégé par un disjoncteur différentiel 30 mA.
  • Câbles et prises adaptés à la puissance du sauna (généralement entre 1500 et 3500 W).
  • Mise à la terre obligatoire.


🔥 Norme EN 60335-1 et EN 60335-2-53

Ces normes européennes concernent la sécurité des appareils électrodomestiques et spécifient les exigences pour les équipements de sauna :

  • Résistance à la chaleur et aux chocs thermiques.
  • Protection contre les contacts directs avec les surfaces chauffantes.
  • Dispositifs de coupure d’urgence ou limiteur de température (anti-surchauffe).


🌡️ Contrôle de la température

Les émetteurs infrarouges doivent être conçus pour ne pas dépasser certaines températures de surface. En Europe, les fabricants doivent limiter les températures extérieures à environ 95 °C maximum pour prévenir les brûlures.


2. Normes sur les matériaux de construction


Un sauna infrarouge de qualité doit être fabriqué avec des matériaux non toxiques, résistants à la chaleur et conformes aux réglementations sanitaires.


🪵 Bois certifié

  • Label FSC ou PEFC : garantit une gestion durable des forêts.
  • Essences de bois utilisées : cèdre rouge, épicéa, pruche… Elles doivent être naturellement résistantes, sans émanations toxiques lors du chauffage.


🧪 Norme REACH et RoHS

  • La réglementation REACH limite l’usage de substances chimiques dangereuses dans les composants (colles, vernis…).
  • La norme RoHS interdit l'utilisation de certains métaux lourds ou produits toxiques dans les équipements électriques et électroniques.


3. Marquage et certification


Un sauna conforme aux normes européennes doit impérativement afficher certains marquages et certifications visibles :


✅ Marquage CE

Le marquage CE est obligatoire pour tous les saunas vendus en Europe. Il atteste que l’équipement respecte les exigences légales de sécurité, de santé et d’environnement.


🇫🇷 Certificat de conformité

En France, certains fabricants ou importateurs proposent également un certificat de conformité ou une déclaration de performance. C’est un gage supplémentaire de qualité.


🌍 Autres labels facultatifs

  • Certification TÜV (Allemagne) : vérifie la sécurité et la qualité du produit.
  • Certification ETL/UL (Amérique du Nord) : utile pour les importations.


5. Normes d’installation et d’usage


L’environnement d’installation du sauna est aussi réglementé.


📐 Distances minimales

Il faut prévoir une distance minimale entre le sauna et les murs ou autres équipements inflammables (généralement 5 à 10 cm). Les fabricants précisent ces marges dans la notice technique.


🛑 Ventilation

Une ventilation naturelle ou assistée est recommandée pour éviter l’accumulation d’humidité et garantir la sécurité électrique.


En résume il n'existe pas de normes spécifiques au sauna infrarouge. Considéré comme un appareil électrique, il doit répondre à la réglementation appliqué à cette catégorie de biens.

Pour aller plus loin dans la connaissance du sauna infrarouge nous vous recommandons le site sante-forme.com